4 tendances pour rester en ligne avec vos marchés
Nouvelle année, nouveau bilan, nouvelles tendances. Le passage à 2017 est l’occasion d’un coup d’œil plus ou moins appuyé dans le rétroviseur ou de projection vers l’avenir.
Ici 4 tendances en particulier parmi tout ce que j’ai lu ou écouté. Des tendances sous forme d’ingrédients à utiliser pour faire de 2017 une excellente année, nouvelle !
La tendance la plus joyeuse : HACKING.
Un mot habitué aux contextes négatifs … Mais pas de ça ici.
Hacker c’est entrer dans un système pour le comprendre, en détecter les failles et dans ce propos, proposer des solutions, pointer les opportunités. Dans une approche positive, hacker les organisations c’est les transformer de l’intérieur pour les dynamiser, les rendre plus efficaces. Ce qui exige de poser un nouveau regard sur les systèmes en question.
3 principes réjouissants :
. Désobéir pour bien faire, quitte à se mettre en grève de certains process internes devenus trop lourds pour mieux faire son travail.
. Être dans l’action plutôt que dans le plan d’action
. Le « qui fait quoi » plutôt que le « qui est qui »
Celles qui en parlent le mieux : les cofondatrices de Nod-A, Stéphanie Bacquere et Marie Noéline Viguié dans leur livre MAKESTORMING, le guide du corporate hacker.
La tendance la plus cool : FLOWING. C’est aussi la plus intangible.
C’est une tendance d’abord vécue (subie) par l’industrie musicale et qui se propage. Une fois digitalisée, la musique est devenue un flux transformable et connecté. Au départ c’est l’intérêt de la gratuité qui a dominé. Ensuite d’autres avantages ont pris le pas : pas d’encombrement, elle migre vers de nouveaux supports, entre par de nouvelles portes dans la vie de celui qui l’écoute. Il se l’approprie, mixe, découpe, remet à jour, partage, indexe et devient lui-même créateur. Le tout via des plateformes de services, gratuites le plus souvent.
Média et cinéma répètent ce modèle, puis les jeux, la formation … A qui le tour ?
Ce n’est pas possible dans tous les domaines ? Mais non … Dans votre secteur ce n’est pas pareil ! Oui, peut-être. Mais ce spectateur, cet auditeur, ce joueur, cet élève … Ce client n’est qu’un et il est passé au statut de créateur. Vous vous adressez à une nouvelle personne qui, dans sa consommation de biens ou de services, ne veut plus de frontière, d’accident, de heurt, de fin.
Le flowing mixe les notions, d’accessibilité, de simplicité, de liberté et d’éternité … Facile non ?
Celui qui a beaucoup écrit sur ce sujet et bien d’autres : Kevin Kelly
La plus maline : REMIXING.
Questionnaires après questionnaires auprès des professionnels sur les façons d’innover, les indices se sont succédés. Et il a fallu un mot dans une interview de François Lavaste (Airbus DS) pour Industrie & Technologies pour faire le lien. À propos d’innovation continue ou disruptive, il répond : « Il y a extrêmement peu d’innovations disruptives, […] Je suis très convaincu par l’innovation combinatoire. »
Moi aussi !
Combiner les ressources, associer les talents, assembler intelligemment les services sont créateurs de richesses durables. Le « remixing » constitue en soi une innovation qui peut être une vraie rupture sans nécessairement de nouvelles technologies.
Et cerise … le remixing est le succès de la complémentarité mettant de côté les oppositions : N’est-ce pas le signe d’une bonne année ça ?
La plus responsable : SMART.
Un classique quand il s’agit du respect de l’environnement. Largement évoqué : le respect de l’écologie du client pour qu’une innovation entre dans ses usages. Cela reste à intégrer à propos des collaborateurs et des fournisseurs.
Il n’y a pas d’innovation satisfaisante et durable sans respect de ceux qui la mettent en œuvre.
François Kermoal, Steve & Cie m’a permis de résumer ces tendances dans une vidéo sympathique et rythmée. La carte de vœux de GoudLink pour une very Goud nouvelle année.